Cantongqi

Le Cāntóngqì (參同契) ou Zhōuyì cāntóngqì (周易參同契) (142?) attribué à Wei Boyang (魏伯陽) est le premier ouvrage connu sur la théorie alchimique chinoise[1]. Il a fait l’objet de nombreux commentaires particulièrement à partir des Tang et inspiré Zhang Boduan, l’un des fondateurs du courant neidan, qui voyait en lui le principal ouvrage d’alchimie[2]. Son titre est généralement compris comme « correspondance des trois[3] » : Yijing, taoïsme et contrôle du four alchimique. Un exemplaire daté de 1381 du Cantongqi commenté par Yu Yan (俞琰) (seconde moitié du XIIIe siècle)[4] est le plus ancien parvenu au XXIe siècle. La plus ancienne version intégrale est celle commentée par Peng Xiao (彭曉 Xe siècle) contenue dans le Canon des Ming.

  1. trad. Fabrizio Predadio, The Seal of the Unity of the Three : A Study and Translation of the Cantong qi, the Source of the Taoist Way of the Golden Elixir, Golden Elixir Press, , 324 p.
  2. Roi des traités alchimiques depuis l’Antiquité (wangu danjing zhiwang 萬古丹經之王)
  3. Peng Xiao (彭曉) du Xe siècle considère que can 參 veut dire za 雜 "divers [savoirs]" et non "trois"
  4. Zhouyi cantongqi fahui 周易參同契發揮

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